Georges Hilaire (sous le pseudonyme de Julien Clermont) l’Homme qu’il fallait tuer, Pierre Laval, éditions Ch. De Jonquières 1949, p 313

(…)

-Les juges auraient bien voulu susciter contre Laval une cinquantaine de témoins à charge, dit le journaliste. Mais ils n’ont trouvé qu’un général, un ambassadeur, une dactylo… alors ils ont voulu fabriquer de faux témoins. Ils ont fait pressentir mon camarade Georges Daudet, ancien directeur de La France Socialiste, ce journal de zone occupée que le Président avait réussi à soustraire au contrôle allemand. Un ami est venu trouver Daudet et lui dit « Veux-tu charger Laval ? On te tiendra compte de ton engagement à la Légion étrangère. On te blanchira ». Daudet est un homme. Il a refusé.

-Il a été condamné à mort, dis-je.

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